Zone Euro : La BCE veut que la Grèce reste dans l'euro

Draghi et la Chine font flamber le CAC40

Pas de changement de taux directeurs, une inflation revue à la hausse, une croissance à la baisse, et une forte détermination à résoudre la crise grecque. C'est ce qu'il fallait retenir de la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ce 3 juin. Voici ses principales déclarations.

Sur la reprise

"La reprise est sur les rails. Toutefois, nous avions espéré des chiffres meilleurs que nos projections initiales et à un moment les indicateurs allaient dans ce sens. Il y une certaine perte de dynamisme, je dirais modeste, principalement due aux développements dans les économies émergentes. D'un autre côté, toutes les enquêtes et tous les indicateurs montrent que la demande intérieure au sein de la zone euro demeure soutenue."

Sur l'économie grecque

"L'économie est certainement viable mais elle doit bénéficier d'un ensemble de politiques appropriées... La croissance avec la justice sociale et la soutenabilité budgétaire (...) les perspectives de croissance de l'économie grecque devraient être prises en compte dans la détermination des chiffres appropriés d'excédent budgétaire primaire."

Sur un accord entre Athènes et ses créanciers

"Aussi bien le gouvernement grec que les institutions (créancières NDLR) ont formulé un ensemble de propositions qu'ils confrontent les unes avec les autres. Laissez-moi faire cette déclaration générale: 'Le Conseil des gouverneurs de la BCE veut que la Grèce reste dans l'euro. Mais il faut qu'il y ait un accord fort, et un accord fort est un accord qui produit de la croissance, qui prend en compte la justice sociale mais aussi qui est viable du point de vue budgétaire et qui s'attaque aux facteurs persistants d'instabilité dans le secteur financier. Voilà quels seraient les ...

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