En Tunisie, les islamistes d'Ennahda disent avoir fait une concession

Le chef du parti tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi (g), sert la main de Houcine Abassi, secrétaire général de l'UGTT, le 12 août 2013 à Tunis.

Le parti au pouvoir refusait jusqu'à présent de négocier la formation d'un gouvernement apolitique, que réclame l'opposition lors des tractations supervisées par le syndicat UGTT.

Les islamistes au pouvoir en Tunisie ont annoncé jeudi, après un mois de crise politique, accepter de négocier avec leurs détracteurs sur la base d’une initiative prévoyant la mise en place d’un gouvernement apolitique, une ligne rouge jusqu’à présent.

«Le mouvement Ennahda accepte la proposition du (syndicat) UGTT comme point de départ pour résoudre la crise politique dans la pays», a indiqué le chef du parti islamiste Ennahda, Rached Ghannouchi après une rencontre avec le secrétaire général de la centrale syndicale, Houcine Abassi. «Le mouvement Ennahda a accepté l’initiative de l’UGTT comme base pour le début du dialogue national», a indiqué Houcine Abassi.

L’initiative de sortie de crise formulée par l’UGTT prévoit la mise en place d’un gouvernement apolitique et le maintien de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Les deux hommes n’ont pas dit si Ennahda acceptait dès lors un changement de gouvernement et ils n’ont pas répondu aux questions des journalistes. L’opposition a exclu tous pourparlers avec Ennahda tant que le gouvernement n’a pas démissionné et un cabinet de salut national mis en place.



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