Tunisie : un groupe salafiste «responsable» des meurtres d'opposants

Des jeunes femmes manifestent après la mort de l'opposant Choki Belaïd, le 9 mars 2013.

Le groupe Ansar al-Charia serait impliqué dans les meurtres de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.

Le Premier ministre tunisien, l’islamiste Ali Larayedh, a annoncé mardi que le principal mouvement salafiste jihadiste du pays, Ansar al-Charia, longtemps toléré, était responsable des assassinats de deux opposants ainsi que d’attaques contre les forces tunisiennes.

Ils seraient impliqués dans les meurtres de l’opposant de gauche Chokri Belaïd et du député Mohamed Brahmi ainsi que de plusieurs membres de la police et de l’armée nationale, selon le Premier ministre.

Le mouvement jihadiste tunisien est en «liaison» avec al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), a précisé mardi le Premier ministre Ali Larayedh, accusant ce groupe d’être responsable des actes «terroristes» les plus retentissants depuis la révolution de 2011, assurant que la Tunisie luttera contre ce groupe «quels que soient les sacrifices.»



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