Tristane Banon renonce n'ira pas témoigner contre DSK à New York

Tristane Banon renonce n'ira pas témoigner contre DSK à New York

L'écrivaine et journaliste Tristane Banon, qui a affirmé avoir été agressée sexuellement en 2002 par Dominique Strauss-Kahn, a de facto renoncé à le poursuivre en France et n’ira pas témoigner contre lui aux Etats-Unis. Elle a fait savoir par la voix de son avocat, Me David Koubbi, qu’elle réservait «à plus tard» sa décision de porter plainte. Mais, dans tous les cas, des faits, s’il s’avéraient criminels, intervenus en 2002 seraient prescrits en 2012. Après avoir annoncé lundi que sa cliente envisageait de porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn, son avocat a déclaré vendredi à BFMTV: «Notre décision, elle est réservée à plus tard». A RTL, l’avocat a ajouté: «Nous ne témoignerons pas dans le cadre du procès américain». Cette affaire, déjà évoquée en 2007, a ressurgi avec l’arrestation samedi à New York de DSK, accusé de tentative de viol et d’agression sexuelle par une employée d’hôtel. Pour justifier que Tristane Banon renonçait à porter plainte, Me Koubbi a affirmé qu’elle ne voulait pas être «instrumentalisée par la justice américaine» qui pourrait demander des actes d’enquête en France autour de la personnalité de DSK ou demander à la romancière de témoigner. «Il est absolument hors de question qu’un mouvement de notre part ait pour conséquence une condamnation de Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis», a dit l’avocat à BFMTV. «En aucun cas, ni Tristane Banon ni moi-même ne souhaitons être instrumentalisés par la justice américaine ou prêter quelque concours que ce soit afin que ces deux dossiers soient liés d’une manière ou d’une autre», a-t-il ajouté. «Il ne s’agit pas de participer à une condamnation médiatique de Dominique Strauss-Kahn», s’est-il défendu. Pour porter plainte aujourd’hui pour des faits remontant à 2002, il aurait fallu que Tristane Banon fût en mesure de prouver qu’elle a été victime d’un viol ou d’une tentative de viol, des crimes prescrits au bout de 10 ans et passibles de 15 ans de réclusion. Aucune poursuite ne (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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