Tibéhirine : une autopsie autorisée

Des soldats gardent les tombes des moines français de Tibehirine en Algérie, le 21 mai 1996.

Le juge Marc Trévidic a obtenu en Algérie le feu vert pour autopsier en 2014 les têtes des moines de Tibéhirine, dans son enquête sur leur assassinat en 1996, a indiqué à l’AFP l’avocat de proches des religieux. Le magistrat, qui s’est rendu en début de semaine en Algérie, n’a en revanche pas obtenu l’autorisation de réaliser lors de sa prochaine visite une série d’auditions de témoins qu’il réclamait, a précisé Me Patrick Baudouin. Les auditions d’une vingtaine de témoins et l’autopsie des crânes des moines constituaient les deux aspects essentiels de la commission rogatoire internationale (CRI) adressée en 2011 à l’Algérie. Enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère près de Medea, les religieux avaient été assassinés. Un acte revendiqué par le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête s’est réorientée vers une possible bavure de l’armée algérienne.



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