Tensions chez La Redoute : blocage des sites et refus de négociations

Le 4 mars 2014 à Roubaix, les employés de La Redoute protestent contre un plan de licenciement.

Plusieurs sites situés dans le Nord sont bloqués. La direction a estimé qu'elle n'engagerait aucune négociation dans ce climat. Du «chantage» estiment les salariés et les syndicats.

La direction de La Redoute a décidé lundi de suspendre la dernière réunion de négociations prévue avec les syndicats tant que le site industriel de La Martinoire restera bloqué par les salariés, a-t-on appris de sources syndicales.

Cette dernière réunion de négociations devait démarrer à 09h30 à Roubaix, dans le Nord «pour finaliser l’ensemble du dispositif», avait indiqué la direction. «La réunion a avorté, au motif que La Martinoire était bloquée et qu’on ne peut pas négocier sereinement en situation de blocage», a expliqué maître Patrick Califano, avocat de l’intersyndicale de La Redoute.

Blocage et chantage

Les accès au site de La Martinoire, situé à Wattrelos, dans le Nord, déjà bloqués jeudi et vendredi, étaient à nouveau barrés par des salariés lundi matin, a affirmé Fabrice Peeters, délégué CGT. «Dire pas de discussions tant qu’on est en situation de blocage c’est du chantage», a lancé Jean-Christophe Leroy, autre délégué CGT, en marge d’une assemblée générale avec les salariés, rassemblés devant le siège du vépéciste à Roubaix (Nord). «On aurait très bien pu discuter ce matin et cet après-midi sur la base de ce que les salariés demandent», a-t-il estimé.

L’intersyndicale réclame 40 000 euros de plancher pour les indemnités de départs volontaires, plus 1 500 euros par année d’ancienneté et 36 mois de congés de reclassement. Elle souhaite également que cette même somme soit bloquée pour les salariés qui ne seraient pas concernés par le plan de départs volontaires, qui prévoit la suppression de 1 178 des 3 437 postes de La Redoute sur quatre ans. La direction propose quant à elle une indemnité plancher de 15 000 euros pour les départs volontaires. Elle avait d’abord avancé 12 000 euros, puis 14 000 euros. «Un projet d’accord collectif qui reprend toutes les mesures sociales (...)

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