Syrie : Obama et Cameron lancent un nouvel appel à la Russie

Barack Obama et David Cameron lundi à la Maison blanche.

Alors que les efforts diplomatiques n'avancent guère et que la situation humanitaire se dégrade sans cesse, les dirigeants anglais et américain espèrent infléchir peu à peu la position de Moscou.

Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont dit lundi être décidés à «accroître la pression» sur Bachar al-Assad et exhorté Moscou à faire évoluer sa position, sur fond de crise humanitaire «sans précédent» dans ce conflit. «Ensemble, nous allons poursuivre nos efforts pour accroître la pression sur le régime, pour fournir de l’aide humanitaire aux Syriens souffrant du conflit, pour renforcer l’aile modérée de l’opposition et nous préparer à une Syrie démocratique sans Bachar al-Assad», a affirmé Barack Obama lors d’une conférence de presse.

Trois jours après avoir rencontré le président russe Vladimir Poutine, soutien jusqu’ici indéfectible du régime Assad, David Cameron a remarqué que «l’histoire de la Syrie est en train d’être écrite avec le sang de son peuple, et cela se déroule sous nos yeux». Le Premier ministre, à l’issue d’un entretien avec Obama à la Maison Blanche, a relevé que la Russie et les Etats-Unis s’étaient mis d’accord la semaine dernière sur l’idée de relancer le processus dit «de Genève» pour obtenir une transition politique en Syrie, avec l’espoir d’organiser prochainement une conférence internationale.

Cette conférence, un temps évoquée pour la fin du mois, ne devrait pas pouvoir se tenir avant le début du mois de juin, a toutefois affirmé lundi le département d’Etat, en invoquant les «nombreux acteurs et pays différents impliqués». L’accord conclu le 30 juin 2012 en Suisse entre les grandes puissances ne précise pas le sort d'Assad et l’opposition syrienne continue de considérer son départ du pouvoir comme une condition préalable à toute discussion.

«Les difficultés restent énormes, mais nous disposons d’une fenêtre avant que les pires craintes ne deviennent réalité», a ajouté David Cameron. Barack (...)

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