Les solidarités numériques, une opportunité pour le gouvernement

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Le nouveau gouvernement va-t-il continuer à tenter de réguler et de censurer Internet, ou fera-t-il le choix d’accompagner les nouveaux usages collaboratifs ?

A l’heure où l’économie sociale et solidaire représente 10% du PIB et des emplois, à l’heure où le numérique contribue pour près d’un quart à la croissance française, les acteurs de la solidarité numérique retiennent leur souffle en attendant que s’affirme la position du nouveau gouvernement sur cet enjeu stratégique, riche de potentialités pour l’avenir.

Depuis le début du siècle, Internet a eu un impact décisif sur le monde. Cela a commencé en 1999 avec Napster, un service de musique qui a permis à des millions d’internautes d’avoir accès à la musique gratuitement. Depuis, l’économie numérique, cassant les codes de l’économie de marché, a permis aux particuliers de se mettre en réseau pour se rendre des services, s’enseigner des savoirs, partager leurs passions, et a finalement induit de nouvelles pratiques économiques et solidaires.

Mais cette approche collective soulève une question fondamentale : comment l’économie va-t-elle fonctionner demain, si tout devient gratuit et partageable ? La réponse se trouve dans l’économie sociale et solidaire, dont l’objet est par essence collectif. A lui seul, le seul secteur associatif représente en France plus de 3,5% du PIB, soit plus que l’agriculture et l’industrie agroalimentaire réunies, mais aussi plus de 1,8 million de salariés. Ce secteur, grâce au numérique, a le potentiel pour créer des modèles économiques novateurs, où les usagers participent à la création de valeur selon leurs ressources, de manière équitable. Le numérique va ainsi permettre à une solidarité réinventée de montrer tout son potentiel, et de voir fleurir pour l’usager des solutions collectives en recours à une économie de marché en bout de course.

L’exemple de la Sécurité sociale

Néanmoins, pour que ce boom de l’économie sociale et solidaire ait lieu, il faut que l’Etat prenne conscience de cette (...)

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