La SNCF à mobilité réduite pour les handicapés

Lors de l'inauguration, en mars 2009, à Caen, de la première voiture de Corail Intercités permettant d'accueillir des voyageurs en fauteuil roulant.

Alors que Matignon se voit remettre un rapport sur l'accessibilité des lieux publics, zoom sur les difficultés des transports ferroviaires à s'adapter à ses voyageurs en fauteuil roulant.

Les personnes handicapées pourront-elles un jour prendre les transports en commun, le train par exemple, sans que cela ne soit toute une histoire? Accéder au quai et monter dans le train sans ameuter tout le personnel de gare. Ou comble du luxe, aller aux toilettes pendant le trajet et se payer un café au wagon-bar.

Nous sommes en 2013 et très - vraiment très - loin de cette réalité. «Pourtant, la SNCF n’est pas la plus mauvaise élève en la matière, souligne Jean-Marie Barbier, le président de l’Association des paralysés de France qui compte 28 000 adhérents. Tous les trains sont accessibles alors que seulement 33% des bus le sont.» Certes. A condition tout de même d’avoir une interprétation assez souple de l’accessibilité...

Ce vendredi, la sénatrice PS Claire-Lise Campion doit remettre un rapport à Matignon sur l'accessibilité des lieux publics, la question des transports y est abordée. Jeudi, la SNCF organisait une conférence vantant ses efforts en la matière et le respect de la loi. «On a beaucoup progressé ces dernières années. Il est extrêmement rare aujourd’hui qu’un projet important soit fait sans avoir consulté la délégation de l’accessibilité des voyageurs à mobilité réduite», assure le monsieur «accessibilité» du groupe, Didier Devens. Les choses avancent, oui, mais à pas de fourmi. «A vitesse industrielle, préfère-t-il dire. Il faut du temps.» Le point sur ce qui est fait. Et ce qu'il reste à faire...

Une ou deux places par rame

Il y a quinze jours, Aline Rodriguez, une jeune femme de 27 ans, en fauteuil roulant à cause d’une maladie génétique, écrivait une lettre publique à la SNCF, publiée par Libération. Où elle raconte «les complications» et «soucis systématiques» à chaque déplacement. «Les TGV ne disposant que d’une place handicapée le plus souvent, je (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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