Le siège de l'Onu en Somalie visé par une attaque islamiste

Des militaires somaliens sur les lieux de l'attentat suicide commis le 19 juin devant le siège de l'ONU à Mogadiscio.

Au moins neuf personnes, dont six travaillant pour l’ONU - trois étrangers et trois Somaliens dont deux gardes -, ont été tués mercredi à Mogadiscio lors d’une attaque spectaculaire menée par des insurgés islamistes shebab qui ont réussi à pénétrer dans le principal complexe des Nations-Unies.

Selon un employé local de l’ONU à Mogadiscio et une source onusienne à Nairobi, qui ont tous deux requis l’anonymat, les trois étrangers tués dans cette attaque sont un fonctionnaire international de l’ONU et deux contractants. Leurs nationalités n’ont pu être confirmées dans l’immédiat. Un contractant somalien de l’ONU et deux gardes de sécurité de l’organisation ont également péri, selon la source onusienne à Nairobi.

«Il y a certainement des blessés et très probablement des morts» parmi les employés de l’ONU, a simplement indiqué le représentant de l’ONU en Somalie, Nicholas Kay, dans un communiqué, soulignant que «la vaste majorité de (ses) employés était heureusement saine et sauve». Au moins trois civils somaliens ont également été tués dans les rues alentour, pris dans les échanges de tirs entre assaillants et forces somaliennes et de l’Union africaine (Amisom), a indiqué à l’AFP Abdulahi Osman, un responsable de la police somalienne.

L’attaque, au cours de laquelle un nombre indéterminé d’assaillants est parvenu à pénétrer dans l’enceinte onusienne, a pris fin vers 13h15 (12h15 en France) après environ une heure et demi de combats. La Mission de l’ONU en Somalie (Unsom) a confirmé sur son compte Twitter que l’attaque était terminée.

Employés transférés à l'aéroport

Selon le ministre somalien de l’Intérieur, Abdikarin Hussein Guled, les assaillants étaient au nombre de sept et ont tous péri dans l’attaque. «La situation est désormais sous contrôle et les forces de sécurité somaliennes, épaulées par les troupes de l’Amisom ont pris possession des bâtiments (onusiens) et éliminé les assaillants», a de son côté déclaré Abdulahi Osman.

Aucun tir n’a plus été plus entendu (...)

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