Sarkozy à Fessenheim : «On ne la fermera pas cette centrale»

Sarkozy à Fessenheim : «On ne la fermera pas cette centrale»

Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi à Fessenheim la décision du gouvernement de poursuivre l'exploitation de la centrale nucléaire alsacienne, la plus ancienne du parc français, après le feu vert en janvier de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). «On ne la fermera pas cette centrale, il n'en est pas question (...) Pourquoi est-ce qu'on la fermerait pour des raisons politiques ?», a assuré M. Sarkozy à des salariés de la centrale EDF, que son rival socialiste dans la course à l'Elysée François Hollande souhaite fermer s'il est élu. «Ce serait une erreur magistrale», a insisté le chef de l'Etat. «On a besoin de la centrale pour le chauffage et l'industrie, c'est 70% de l'électricité nécessaire en Alsace. Où est-ce qu'on irait la chercher?», a demandé le chef de l'Etat, farouche partisan de l'énergie nucléaire. François Hollande, qui s'est engagé à réduire de 75% à 50% d'ici à 2025 la part de l'énergie nucléaire dans la production d'électricité, a annoncé son intention, s'il est élu, de fermer la centrale de Fessenheim pendant son mandat. Mis en service en 1977 pour une durée de fonctionnement initialement prévue de quarante ans, le site de Fessenheim est critiqué par les antinucléaires européens qui dénoncent son âge, les risques de séisme et d'inondation. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait un temps évoqué le scénario d'une fermeture de Fessenheim. Mais un audit de sécurité commandé à l'ASN l'a écarté en déclarant en janvier tous les réacteurs du parc français bons pour le service, moyennant des travaux de sécurité supplémentaires pour un surcoût évalué à 10 milliards d'euros. (AFP)

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