En Russie, Snowden est «un homme libre»

Capture d'écran de la vidéo diffusée par le «Guardian», dans laquelle Edward Snowden s'explique sur les fuites sur le programme américain de surveillance des communications.

Selon le président russe, l'ancien employé de la NSA américaine se trouve en zone de transit à l'aéroport de Moscou, et donc techniquement en dehors du territoire.

Vladimir Poutine a dissipé mardi le mystère sur Edward Snowden, l’ex-consultant de la NSA recherché par les Etats-Unis, en annonçant qu’il se trouvait toujours en zone de transit à l’aéroport de Moscou, et que la Russie n’allait pas l’extrader aux Etats-Unis. «M. Snowden est effectivement arrivé à Moscou. Pour nous, c’était totalement inattendu», a annoncé le président russe.

L’Américain, âgé de 29 ans, à l’origine de spectaculaires révélations sur l’espionnage par l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine de communications téléphoniques et Internet aux Etats-Unis et à l’étranger, était invisible depuis dimanche, jour où selon la presse il avait quitté Hong Kong pour Moscou. «Il est arrivé en tant que passager de transit et en tant que tel il n’a pas besoin de visa ni d’autres documents», a poursuivi Poutine, au cours d’une conférence de presse à Turku, en Finlande.

Le président russe s’est ensuite empressé de souligner que la Russie n’avait aucun accord d’extradition avec les Etats-Unis, qui réclament expressément le jeune homme. C’est «un homme libre. Plus vite il choisira sa destination finale, mieux ce sera, et pour nous et pour lui», a déclaré Poutine, excluant manifestement toute mesure à l’encontre de Snowden, alors que les relations avec Washington se sont nettement tendues autour de cette affaire.

Dimanche, les rumeurs s’étaient multipliées sur le fait que l’Américain, qui s’était réfugié à Hong Kong le 20 mai, était arrivé ce jour-là à l’aéroport de Cheremetievo à Moscou par un vol de la compagnie Aeroflot. Il n’avait toutefois été vu par personne et il n’y avait eu aucune confirmation officielle de sa présence en Russie. Néanmoins, lundi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry avait menacé la Chine et la Russie de conséquences sur leurs relations avec Washington, en jugeant «très (...)

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