RENAULT : Le groupe opposé au doublement des droits de vote de l'Etat

RENAULT : Un analyste passe à l'achat

Le conseil d'administration extraordinaire de Renault réuni jeudi afin d'étudier la récente décision du gouvernement d'augmenter sa participation au capital, "demande que l'équilibre entre les deux principaux actionnaires [du constructeur automobile] soit maintenu".

Alors que l'Etat français vient de porter temporairement sa participation dans Renault à près de 20% du capital afin d'obtenir des droits de vote double lors de l'assemblée générale du 30 avril, le conseil du groupe réaffirme son soutien à la résolution n°12.

Celle-ci prévoit que "chaque action [...] à un seul droit de vote, quel que soit son mode d’inscription en compte et en cas d’inscription nominative, quelle que soit la durée de cette inscription au nom d’un même détenteur".

Invoquant le fait que "la pérennité et le succès de l’Alliance [avec Nissan] sont, depuis son origine en 1999, basés sur un équilibre des participations", Renault souhaite ainsi continuer à s'affranchir de la loi Florange et empêcher l'Etat d'obtenir des droits de vote doubles.

"Depuis 1999, Renault et Nissan sont des équipiers. La solidité du partenariat entre Renault et Nissan explique les succès de l'Alliance qui ont directement bénéficié aux deux partenaires.", souligne le conseil, qui demande au PDG du groupe, Carlos Ghosn, "de veiller à la pérennité et à l’équilibre de l’Alliance".

Nissan, contrôlé à 43,4% par Renault, et qui détient 15% du capital du constructeur français mais sans aucun droit de vote, a fait état hier de son inquiétude quant à la perspective d'un doublement des droits de vote de l'Etat.

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