Quatre parlementaires français ont rencontré Bachar al-Assad en Syrie

Le président syrien Bachar al-Assad le 26 janvier 2015 à Damas.

Le porte-parole du gouvernement souligne qu'il s'agit d'une «initiative personnelle», et non officielle de la France.

Quatre parlementaires français de gauche et de droite, en «mission personnelle» en Syrie depuis mardi, ont rencontré mercredi matin à Damas le président syrien Bachar al-Assad, a annoncé à l’AFP l’un d’eux, Jacques Myard (UMP). «Nous avons rencontré Bachar al-Assad pendant une bonne heure. Ca s’est très bien passé», a indiqué le député des Yvelines, tout en refusant de préciser la teneur des échanges. «Nous ferons rapport à qui de droit», a-t-il dit.

Les quatre parlementaires en déplacement en Syrie sont, outre Jacques Myard, Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne et président du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Vial, sénateur UMP de Haute-Savoie, président du groupe d’amitié France-Syrie au Sénat, et François Zocchetto, sénateur UDI de la Mayenne, président du groupe UDI-UC, membre du groupe France-Syrie au Sénat. «C’est une mission personnelle pour voir ce qui se passe, entendre, écouter. Ensuite, nous en tirerons des informations», avait indiqué mardi Jacques Myard.

Interrogé mercredi à l’issue du Conseil des ministres sur cette visite, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a souligné qu’il s’agissait d’une «initiative personnelle» et non «pas d’une initiative officielle de la France», sans faire d’autres commentaires.

Alexandre Giorgini, porte-parole du Quai d’Orsay interrogé lundi sur une éventuelle concertation au sujet de cette visite avec les services de Laurent Fabius, a précisé qu'«il s’agit d’une initiative de parlementaires qui, conformément au principe de séparation des pouvoirs, n’a pas été décidée en concertation avec le ministère des Affaires étrangères et du Développement international.» «Comme l’a précisé Laurent Fabius le 15 février, les parlementaires concernés ne sont porteurs d’aucun message officiel», a aussi répondu Alexandre Giorgini en se démarquant de ce (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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