Protection sociale: Sarkozy installe un Haut-conseil et relance le débat sur la TVA sociale

Protection sociale: Sarkozy installe un Haut-conseil et relance le débat sur la TVA sociale

Nicolas Sarkozy a rouvert mardi à Bordeaux le débat à haut risque sur la TVA sociale en annonçant l'installation d'un Haut-conseil du financement de la protection sociale chargé de «faire des propositions» sur ce thème avant la présidentielle. «Je propose d'installer le Haut-conseil au financement de la protection sociale, qui associera les partenaires sociaux et engagera le débat public sur ces questions au coeur de notre pacte social», a expliqué le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Bordeaux sur le thème de la lutte contre les fraudes. Ce Haut-conseil «nous aidera à poursuivre sur la voie du redressement des différentes branches de la sécurité sociale», selon Nicolas Sarkozy, qui «souhaite qu'il commence à travailler avant la fin de l'année» et «apporte sérénité, sérieux et objectivité dans ce débat». «Je lui demanderai de faire des propositions à la hauteur de l'ambition que je porte pour le modèle social», a précisé le chef de l'Etat. «Nous devons repenser le système de financement de notre système social», a-t-il poursuivi, «il en va de la compétitivité de notre économie, dans un monde ouvert, soumis à la concurrence, le coût très élevé du travail dans notre pays pénalise notre économie, et pénaliser la France dans la compétition internationale, c'est accroître le risque de délocalisation». Différents types d'impôts Le futur Haut-conseil sera notamment chargé, selon Nicolas Sarkozy, d'apporter des éléments de réponse sur les «dispositions (à) prendre pour réduire le poids de la taxation sur le travail» ou à la question de savoir si «le financement de la protection sociale doit reposer autant sur les salaires alors que nos partenaires européens et mondiaux font un choix différent et que nos salariés sont de plus en plus mis en concurrence». «Dans quelles proportions faut-il mettre à contribution différents types d'impôts pour réaliser cet élargissement ? Les importations doivent-elles, dans (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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