Premier «baiser spatial» et humain chinois

Une maquette du module Shenzhou-IX, présentée à la presse le 15 juin.

La Chine a réussi dimanche son premier amarrage en mode manuel entre deux vaisseaux en orbite autour de la Terre, une étape importante pour son programme spatial qui vise la réalisation d’une station orbitale habitée de façon permanente à l’horizon 2020. A la suite d’une manoeuvre effectuée par le spationaute Liu Wang, Shenzhou IX («Vaisseau divin») est entré en contact peu avant 14h50 GMT avec le module Tiangong-1 («Palais céleste»), duquel il s'était séparé un peu plus tôt dimanche, selon les images diffusées par la télévision nationale CCTV.
Quelques minutes plus tard, le centre de contrôle spatial de Pékin annonçait la réussite de l’opération, qui constituait la principale tâche de l'équipage de Shenzhou IX pour cette quatrième mission spatiale habitée de la Chine. «Le succès de cette mission de rendez-vous manuel représente une avancée majeure. L’amarrage a été précis, parfait», a déclaré, quelques heures après, la porte-parole du programme chinois de vol habité, Wu Ping, lors d’une conférence de presse à Pékin.
Une étape cruciale dans la conquête de l’espace
«La Chine maîtrise entièrement [...] les technologies d’amarrage nécessaires à la construction d’une station spatiale», a assuré de son côté Zhou Jianping, ingénieur en chef de ce même programme, cité par l’agence Chine nouvelle. Les trois astronautes à bord pour ce voyage spatial de treize jours, dont la première femme jamais envoyée par la Chine dans l’espace, Liu Yang, avaient tous regagné Shenzhou IX avant sa séparation d’avec Tiangong-1, intervenue peu après 03H00 GMT.
Le premier rendez-vous spatial habité chinois avait eu lundi dernier entre ces deux vaisseaux, mais en mode automatique, c’est-à-dire que l’ensemble de la manoeuvre était pilotée par le centre de contrôle spatial au sol. Les amarrages manuels peuvent s’avérer nécessaires en cas de défaillance des systèmes automatiques. La manoeuvre est très délicate, les deux vaisseaux tournant autour de la Terre à environ 28.000 km/h et risquant (...)

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