Banque mondiale : les Etats-unis bousculés par les pays émergents

Banque mondiale : les Etats-unis bousculés par les pays émergents

«Habemus candidatum!» Après des semaines d'hésitation, Barack Obama a dévoilé à la dernière minute, ce vendredi, le nom du candidat américain à la direction de la Banque mondiale, qui doit être renouvelée d'ici au 30 juin. C'est Jim Yong Kim, prestigieux universitaire d'origine coréenne, qui se présentera face à une Nigériane et un Colombien, soutenus respectivement par l'Afrique du Sud et le Brésil. La longue gamberge de Washington témoigne de la difficulté à trouver le meilleur profil à opposer à ces candidats des puissances émergentes. Car traditionnellement, la direction de la Banque mondiale -dont l'objectif est de réduire la pauvreté dans le monde- revient à un Américain, celle du FMI à un Européen. Une règle officieuse de plus en plus remise en question par les nouvelles puissances, également tenues à l'écart – sauf la Chine – du conseil de sécurité permanent de l'ONU. Ces dernières ont déjà obtenue, en 2010, une augmentation de leurs droits de votes à la Banque Mondiale, qui atteignent désormais 47,19% du total. Mais les profils de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, ministre des Finances de son pays et ancienne directrice générale de la Banque mondiale, et de José Antonio Ocampo, ex-ministre des Finances, représentent un challenge plus sérieux que d'habitude pour Washington. Le point sur une élection stratégique : La Banque mondiale, «un oeil sur le globe» Si les dernières années de crise ont plutôt braqué les projecteurs sur le FMI, la direction de la Banque mondiale reste un enjeu important. «Avec ses multiples implantations locales, elle permet d'avoir un oeil sur les deux tiers du globe, explique Norbert Gaillard. Elle a sur ces économies un regard beaucoup plus profond et près du terrain que celui du FMI. Et elle permet aussi d'influer sur les politiques menées : on le voit avec le Mali, où la Banque a suspendu ses financements après le coup d'Etat.» «A chaque fois qu'il y a un (...) Lire la suite sur Liberation.fr

L'arrivée de Free Mobile pourrait détruire 10 000 emplois selon l'Arcep
De l'usine jusqu'au zinc, récit d'une reconversion réussie
Bercy revoit sa prévision de croissance à la hausse pour 2012
Taxe de l'UE sur le transport aérien : l'Inde ne paiera pas
Croissance : l’Insee met le compteur à zéro