3000 euros: la photo du voleur de «La Joconde»

3000 euros: la photo du voleur de «La Joconde»

Le 21 août 1911, Vincenzo Perrugia, subtilise la Joconde au musée du Louvre. La photographie d’identité judiciaire du voleur, un ouvrier italien, a été adjugée 3000 euros - prix marteau - ce jeudi lors d'une vente aux enchères de photographies, organisée par la maison Tajan à Paris. Le cliché, qui montre Peruggia de profil et de face, a été prise en 1909 par Alphonse Bertillon (1853-1914), inventeur de la méthode du fichage anthropométrique. L’épreuve argentique originale de petite taille (123 X 54 mm) était estimée entre 1 500 et 1 800 euros. La renommée de la Joconde et l’aspect insolite du fait divers ont peu-être fait le reste. La photo ne porte pas le tampon de la préfecture de police et ne provient pas de ses collections, précise Martini. A l’époque, les photographies judiciaires étaient tirées en format carte de visite afin de diffuser le signalement des criminels, ajoute-t-il. Vincenzo Peruggia, peintre en bâtiment, est déjà fiché depuis deux ans par la police lorsqu’il dérobe en 1911 le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci. Alphonse Bertillon, qui dirige le service de l’identité judiciaire, est chargé en personne du relevé de la scène du crime. Il a pu repérer l’empreinte d’un pouce sur la vitre qui protégeait le tableau. C’est celle du voleur. Estimée entre 1 500 et 1 800 euros Mais là, faillite de l’enquête, on n’exploite pas cette donnée alors que Peruggia est fiché et que ses empreintes digitales ont déjà été relevées par la police. Pendant deux ans, Peruggia cache la Joconde chez lui à Paris puis il commence à écrire à des antiquaires italiens, leur proposant le tableau en leur expliquant qu’il voudrait faire jouer une sorte de préférence nationale. En décembre 1913, un antiquaire toscan lui propose de faire venir le tableau à Florence pour l’examiner. Peruggia accepte. Le tableau est récupéré en douceur et le voleur est arrêté. La Joconde sera quand à elle, identifiée comme étant l’œuvre authentique grâce à une photographie prise par le (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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