Le parquet de Grasse fait appel d'une libération conditionnelle de Iacono

Le parquet de Grasse fait appel d'une libération conditionnelle de Iacono

Le procureur de Grasse, Jean-Michel Cailliau, a décidé jeudi de faire appel d'une décision de libération conditionnelle de Christian Iacono, condamné à 9 ans de réclusion pour le viol de son petit-fils qui s'est récemment rétracté. Jeudi matin, une juge de l'application des peines de Grasse s'était prononcée pour la libération à partir de samedi de l'ex-maire, âgé de 77 ans, mais l'appel «suspensif» du parquet fait obstacle à cette libération. M. Cailliau a expliqué que son avis était «cohérent» avec la position du parquet exprimée lors d'une audience, le 8 février, avec la juge de l'application des peines, Christian Iacono et ses avocats. Dans les prochaines semaines, une nouvelle audience sera fixée devant la chambre d'application des peines de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, qui donnera ou non son feu vert à une liberté conditionnelle. «Ils vont avoir à rejuger la demande et on va expliquer une nouvelle fois en quoi Christian Iacono remplit les conditions fixées par le code de procédure pénale pour obtenir une libération conditionelle» (hébergement stable, absence de risque de récidive, absence de risque de trouble à l'ordre public), a commenté l'un de ses avocats, Me Dominique Romeo. «Le trouble à l'ordre public, c'est de maintenir en prison quelqu'un qui n'est plus accusé par personne! On est très déçus et on a du mal à comprendre la décision du parquet», a-t-il ajouté. (AFP)

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