"Nous ne sommes pas des passagers de seconde", disent les écolos

Pascal Durand, nouveau secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, le 22 août 2012 aux journées d'été des écologistes à Poitiers

A la veille de la conférence environnementale qui s'ouvre vendredi 14 septembre, Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie les Verts (EELV), a déclaré attendre que le président de la République fixe "une orientation extrêmement forte".

"J'attends que le président de la République et le Premier ministre fixent une orientation extrêmement forte", a déclaré Pascal Durand lors d'une conférence de presse.

Le numéro un des écologistes a dit être "attaché à la manière dont le président de la République va présenter les objectifs". Lors de l'interview de François Hollande dimanche dernier, Pascal Durand n'a "pas senti la prise en compte de la réalité structurelle de la crise".

"Nous n'avons pas besoin d'un président qui se contente de nous expliquer la méthode. Il faut des orientations. Je lui demande de dire où on va, quelle transition nous voulons", a-t-il martelé.

"Le rendez-vous de la société avec la transition écologique"

La conférence environnement "ne doit pas être un simple rendez-vous d'expertise, elle doit être le rendez-vous de la société avec la transition écologique", a-t-il ajouté en demandant "que la question de la transition soit directement reliée aux questions économiques, industrielles et sociales".

"Une fois posé le principe, nous déclinerons ensuite les mesures", a expliqué le secrétaire national de EELV, qui réclame notamment un "fléchage des investissements".

"Nous avons des contraintes fiscales très fortes", a reconnu Pascal Durand qui "rappelle au président de la République que les niches fiscales favorables à la pollution coûtent entre 22 et 33 milliards d'euros".

"Nous ne sommes pas (...)

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