Viande de cheval : la France est la plus touchée en Europe

Un échantillon de viande dans un laboratoire d'analyses à Berlin, le 19 février.

L'Union européenne avait lancé une vaste campagne de vérifications dans la foulée du scandale suscité par la découverte de viande équine dans des plats préparés censés être «pur bœuf».

Moins de 5% de viande de cheval a été décelé dans les produits testés dans l’Union européenne à la suite des contrôles organisés pour répondre au scandale des plats préparés censés contenir du bœuf, selon un communiqué de la Commission européenne.

Selon le rapport, la France est le pays européen avec le taux le plus important de produits alimentaires contenant de la viande de cheval. Environ 13,3% des 353 tests effectués en France se sont révélés positifs, alors qu’en moyenne, 4,66% l’étaient au sein de l’UE, soit près d’un produit sur 20, a indiqué la Commission européenne mardi dans un communiqué.

La France est suivie par la Grèce (12,5% des 288 tests), la Lettonie (10% des 70 tests) et le Danemark (9,1% des 99 tests). En Grande-Bretagne et en Irlande, d’où le scandale était parti à la mi-janvier, aucun produit testé ne contenait de viande chevaline.

Au total, 4 144 tests ADN ont été pratiqués dans les 27 pays de l’UE, soit plus que les 2 250 recommandés par la Commission lors du lancement le 15 février d’un plan d’action visant à restaurer la confiance des consommateurs, ébranlée par la crise de la viande de cheval. «193 de ces tests ont révélé la présence d’ADN de cheval», soit 4,66%, selon la Commission.

Par ailleurs, les 3 115 contrôles effectués sur des carcasses de cheval ont indiqué la présence de phénylbutazone, un anti-inflammatoire interdit dans l’alimentation humaine, dans 0,5% des cas.

«Les résultats publiés aujourd’hui (mardi) confirment qu’il s’agit d’un cas de fraude alimentaire, et non de santé alimentaire», a affirmé le commissaire européen en charge de la santé et de la consommation, Tonio Borg. Il a confirmé qu’il allait proposer aux Etats membres des «nouvelles mesures pour réduire les risques d’abus à l’avenir», dont des sanctions pécuniaires équivalentes au (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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