MALI. L'armée française traque les islamistes de Gao

Un soldat français du 92e régiment d'infanterie en patrouille dans la ville malienne d'Amakouladji, à une quarantaine de kilomètres de Gao, le 10 mars 2013

Une vaste opération de l'armée française pour traquer les islamistes, entamée à l'aube dimanche au Mali, était en cours lundi 8 mars et devrait se poursuivre plusieurs jours dans une vallée au nord de la ville de Gao. Cette opération baptisée "Gustav", l'une des plus importantes en termes d'effectifs engagés depuis le début du conflit au Mali en janvier, mobilise un millier d'hommes, plusieurs dizaines de blindés, des hélicoptères, de l'artillerie, des drones et de l'aviation, a précisé à la presse le général Bernard Barrera, commandant de la composante terrestre de la force Serval.

Gao, plus grande ville du nord du Mali, située à 1.200 kilomètres de Bamako, était un fief du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du pays l'an dernier avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), jusqu'à ce que l'opération militaire franco-africaine lancée le 11 janvier les en déloge en grande partie.

La ville a cependant subi en février des attentats-suicides - les premiers de l'histoire du Mali - et a été le théâtre de violents accrochages entre les forces franco-maliennes et les jihadistes, dont le dernier en date il y a deux semaines a fait sept morts.

"Gao sert de base logistique aux groupes jihadistes"

Lors de la première journée de l'opération Gustav le long d'un oued (rivière) asséché, aucun combattant jihadiste n'a été découvert et aucun coup de feu tiré, mais les hommes du Génie ont trouvé et neutralisé environ 340 obus et roquettes de gros calibre, sommairement cachés sous des acacias, dans des ravins creusés par l'érosion.

"Nous (...)

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