A Magnac-Laval, un homicide sans suspect ni arme

Devant le centre éducatif de formation professionnelle du Vieux Collège, samedi.

Le mystère demeure autour du meurtre d’un veilleur de nuit dans un centre d’accueil pour mineurs.

Depuis samedi, Magnac-Laval, commune de 1 800 habitants du nord de la Haute-Vienne, est bouclée. Le mystérieux assassinat du veilleur de nuit d’un centre d’accueil pour mineurs met la ville en émoi. Gendarmerie et parquet n’ont ni suspect ni arme et personne ne saurait dire qui aurait pu en vouloir à ce sexagénaire aux états de service impeccables.

C’est un dimanche presque ordinaire à Magnac-Laval. Dans les ruelles médiévales, on n’entend que le vent siffler au pied de l’église et le ballet des feuilles mortes caresser le seuil des maisons. Sur la place de la mairie, un petit attroupement, c’est la galette des rois du club de foot. Tout est normal, à ceci près que le cœur du bourg est totalement verrouillé. On n’accède pas à l’îlot du centre éducatif de formation professionnelle du Vieux Collège sans avoir montré patte blanche. C’est dans l’une des ailes de ce bâtiment, au pied d’un escalier, que gendarmes et pompiers ont découvert samedi peu après minuit le corps sans vie de Francis Montmaud, veilleur de nuit de 60 ans, gisant dans une mare de sang. «A l’intérieur, c’est une boucherie, il y a du sang partout»,raconte une source proche du dossier. C’est un jeune de l’internat qui a donné l’alerte. Dans un appel très bref à la gendarmerie, il déclare avoir entendu des appels au secours et avoir découvert le corps du veilleur de nuit. L’assassinat de cet homme est un véritable mystère. Les immenses bâtiments, de plusieurs milliers de mètres carrés étaient fermés, et il n’y a aucune trace d’effraction. «Le portail principal reste ouvert la nuit pour des raisons de sécurité en cas d’évacuation, mais l’établissement est verrouillé, chaque aile est équipée de portes spécifiques qu’on ne peut ouvrir que de l’intérieur», détaille le maire de la commune, Jean-Bernard Jarry, qui a lui même enseigné au sein du centre.

«Souffrance». En semaine, l’établissement accueille vingt-deux (...)

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