Licenciée pour une blague sur Morano, les syndicats la lâchent

La jeune femme licenciée à la suite d'une plaisanterie sur Nadine Morano peine à trouver du soutien auprès de sa hiérarchie. Se moquer d'une ministre en exercice peut coûter cher. Albane, 36 ans, responsable depuis quelques mois du stand Kookaï du Printemps à Nancy en a récemment fait les frais. Alors que la ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle, Nadine Morano était en train de faire du shopping avec sa fille dans le grand magasin, la jeune femme a plaisanté sur la présence d'un garde du corps avec elles: "L'un de mes collègues, de constitution frêle, a affirmé qu'il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes. Je lui ai dit que pour cela, il n'y avait qu'une seule solution: qu'il fallait casser la gueule à Nadine Morano", raconte-t-elle. Une blague qui n'était pas du tout du goût de la ministre, qui a immédiatement demandé à voir la responsable du magasin. Malgré ses excuses, la jeune femme a été licenciée pour faute grave quelques jours après l'incident. Bien que Nadine Morano se défende ce mardi dans l'Est Républicain d'avoir demandé sa démission, son implication ne fait aucun doute chez les syndicats. "On a des problèmes avec des clients tous les jours, mais ils ne se règlent pas toujours par un licenciement. Je ne sais pas si la ministre a demandé explicitement sa démission mais en tout cas, sa présence a dû pousser la direction à faire du zèle", assure Marilyn Philbert, secrétaire CGT du Printemps. Des syndicats immobiles Mais l'affaire ne semble pas gêner outre-mesure les syndicats. Près d'un mois après son licenciement, aucune action n'a été menée pour soutenir la salariée ou pousser la direction à faire marche arrière. Et pour cause: chez Kookaï, l'employeur officiel de la jeune femme, on soutient la direction: "On demande aux responsables de magasin d'avoir un comportement exemplaire, or Albane y a dérogé. Même si ses propos étaient sur le ton de la plaisanterie, elle a donné une (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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