Laurent Lopez accuse ses adversaire de Brignoles d'extrémisme

Laurent Lopez, après son élection dimanche soir au poste de conseiller général, à Brignoles. Le candidat du FN s'est dit victime de menaces et d'insultes de la part de ses adversaires qu'il a accusés de faire preuve d'extrémisme. /Photo prise le 13 octobre 2013/REUTERS/Jean-Paul Pélissier

PARIS (Reuters) - Le candidat du FN Laurent Lopez, élu dimanche conseiller général dans le canton de Brignoles (Var) face à l'UMP, s'est dit victime de menaces et d'insultes de la part de ses adversaires qu'il a accusés de faire preuve d'extrémisme. "Moi l'extrémisme, je l'ai rencontré hier soir, quand j'ai été victime de menaces, d'invectives, d'insultes, quand j'ai dû faire face aux dégradations de véhicules, des bâtiments, de ma permanence", a-t-il dit lundi sur France Inter où il était interrogé sur le qualificatif d'extrême-droite accolé au parti de Marine Le Pen. "C'est une campagne très dure et elle ne venait pas de la prétendue extrême-droite que représente le FN mais bien des adversaires", a-t-il ajouté. "Les forces de l'ordre sont en train de mener une enquête, des dépôts de plainte ont été effectués." Laurent Lopez est devenu dimanche le deuxième conseiller général FN de France après sa victoire face à la candidate UMP Catherine Delzers Marine Pennetier