La Bourse de Tokyo finit en hausse de 1,77%

LA CLÔTURE DE LA BOURSE DE TOKYO

TOKYO (Reuters) - La Bourse de Tokyo a fini en hausse de près de 2% lundi, rebondissant d'un creux de six semaines touché jeudi - dernier jour de cotation de la semaine dernière - à la faveur d'un appétit pour le risque retrouvé des investisseurs au vu, notamment, de l'évolution de la situation en Ukraine. L'indice Nikkei a gagné 1,77%, soit 251,07 points, à 14.475,30. Le Topix, plus large, a pris 17,07 points (+1,49%) à 1.163,04.

Malgré cette progression, le Nikkei reste sous sa moyenne mobile à 200 jours, actuellement proche de 14.505. Et, depuis le début de l'année, il accuse un repli de quelque 11%, ce qui semble indiquer que l'indice phare de la Bourse de Tokyo va enregistrer un premier recul trimestriel depuis un an et demi.

Une des raisons principales qui empêche le Nikkei de poursuivre en 2014 l'élan de 2013 - année qui s'est soldée par un bond de quelque 57% - est la crainte de voir une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui entrera en vigueur le 1er avril, peser sur la croissance.

L'armée russe a déployé d'importants effectifs à la frontière orientale de l'Ukraine et pourrait s'intéresser à la Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, a souligné dimanche le commandant des forces de l'Otan en Europe.

Ceci étant dit, l'Ukraine n'étant pas membre de l'Otan, il est peu probable que les Etats-Unis puissent empêcher une invasion de l'Ukraine, ce qui éloigne le risque d'un conflit armé entre la Russie et l'Occident.

Le secteur manufacturier chinois est resté en contraction en mars pour le troisième mois consécutif, avec un indice PMI Markit/HSBC qui est ressorti sous les attentes.

Cette donnée inférieure aux attentes a paradoxalement été bien accueillie par les investisseurs dans le sens où elle renforce les anticipations de nouvelles mesures du gouvernement pour redynamiser la deuxième économie mondiale et atteindre l'objectif d'une croissance de 7,5% cette année.

(Tomo Uetake, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)