Jérôme Lavrilleux abandonne la Picardie

Le député européen Jérôme Lavrilleux, le 22 novembre 2012 au siège de l'UMP à Paris.

L'ancien bras droit de Jean-François Copé va démissionner de son siège de conseiller général de l'Aisne, conformément à ses engagements pendant la campagne européenne.

Le député européen Jérôme Lavrilleux, auteur de révélations tonitruantes dans l’affaire Bygmalion, a déclaré jeudi à l’AFP qu’il allait démissionner de son siège de conseiller général de l’Aisne, confirmant une information du Courrier picard. «J’avais dit dès la campagne des européennes» en mai dernier «que j’étais contre le cumul des mandats, je mets en application ce que j’avais annoncé», a-t-il indiqué.

Jérôme Lavrilleux va envoyer vendredi sa lettre de démission au président du Conseil général de l’Aisne, Yves Daudigny (PS), a-t-il précisé. Conseiller général du canton de Saint-Quentin nord depuis 2002, il sera remplacé à compter de lundi et jusqu’aux élections départementales de mars par sa suppléante, Monique Bry, adjointe au maire UMP de Saint-Quentin, Xavier Bertrand.

Le président de l’opposition UMP (12 sièges sur 42) au Conseil général, Hervé Muzart, a indiqué avoir «appris la nouvelle par la presse». «Je suis désolé de cela. J’espère qu’il avait des raisons profondes pour ne pas me prévenir. En ce qui nous concerne, nous ne l’avons jamais accusé de quoi que ce soit. C’est à mon avis un vrai politique, dans le bon sens du terme», a-t-il déclaré à l’AFP en indiquant que Jérôme Lavrilleux n’avait plus siégé au Conseil général depuis juillet 2011. «Depuis qu’il avait été nommé directeur de cabinet de Copé, on ne l’avait plus revu», a-t-il dit.

Le 26 mai dernier, au lendemain des européennes, Jérôme Lavrilleux, ancien bras droit de Jean-François Copé à l’UMP, avait avoué que des dépenses considérables, imputables à la campagne de Nicolas Sarkozy, avaient en fait été prises en charge par l’UMP. Démissionnaire fin octobre de l’UMP, il a été officiellement exclu du parti le 4 novembre.



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