Frigide Barjot chassée de son logement social

Frigide Barjot le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale.

La militante antimariage pour tous a perdu face à la Régie immobilière de la Ville de Paris.

Un jugement, deux poids, deux mesures : c’est ainsi que Basile de Koch, l’époux de Frigide Barjot, ex-égérie de la Manif pour tous, qualifiait en substance hier la décision du tribunal d’instance du XVe arrondissement de Paris, les enjoignant à quitter leur logement social, qu’ils occupent depuis vingt-sept ans dans la capitale. «On est dans une sorte de droit à géométrie variable, où le juge n’a pas tenu compte des pièces que nous avons produites et a jugé sur preuves fournies par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP).»

Pour le tribunal d’instance, Frigide Barjot et son mari n’ont pas respecté les clauses de leur bail. Ils ont illégalement domicilié une activité commerciale dans les locaux loués, un duplex de 173 m2, dans le XVe arrondissement de Paris. Mais le couple aura quatre mois pour quitter le logement, en raison de la trêve hivernale. Pour Basile de Koch, il s’agit avant tout d’une «décision politique» : «Jalons [ le groupe de presse éditeur de pastiches comme le Monstre, le Cafard acharné,l’Aberration, ndlr] a été domicilié pendant vingt-sept ans sans problème, mais les ennuis ont commencé dix jours après la première manifestation nationale de Frigide Barjot»contre le mariage homosexuel . Sur Twitter, l’association Avenir pour tous, fondée par Frigide Barjot après son éviction de la Manif pour tous, estime également que cette expulsion par la mairie de Paris est «une manœuvre de déstabilisation politique indigne» .

En revanche, Olivier Chauvin, avocat de la RIVP, se déclare satisfait du jugement qui, selon lui, n’est pas une surprise : «J’étais convaincu par l’argumentation qu’on a développée. Le tribunal retient qu’il y a eu perception d’un sous-loyer par le couple en violation avec les clauses de leurs baux.»

Le président du groupe communiste au Conseil de Paris, Ian Brossat, s’est félicité d’une «décision juste et légitime, face à une situation (...)

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