Fonction publique : les grosses carences de Christian Jacob

OGM : Christian Jacob sème la confusion

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale cumule les intox sur les jours de carence dans la fonction publique.

«Je pense qu’il faut qu’il y ait équité, passer à trois jours dans la fonction publique. Trois jours, c’est un milliard d’euros. C’est aussi simple que ça.»

Christian Jacob, député UMP, le 6 novembre sur LCP.

«Supprimer ce jour de carence, c’est 300 millions d’euros de dépenses supplémentaires.»

Christian Jacob, député UMP, le 13 novembre sur LCP.

INTOX. Mardi 12 novembre dernier, l’Assemblée nationale a voté la suppression du jour de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie. Une question qui a vivement opposé les députés socialistes, qui ont permis ce vote, et leurs homologues de la droite, très attachés à cette disposition que François Fillon avait instaurée en novembre 2011.

Le président du groupe UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, avait même proposé quelques jours plus tôt de faire l’inverse : aligner le public sur le privé, où, lorsqu’un salarié prend un congé maladie, il fait l’objet d’une carence de trois jours, c’est-à-dire qu’il n’est pas payé pendant cette période. «Je pense qu’il faut qu’il y ait équité, passer à trois jours dans la fonction publique, arguait-il le 6 novembre sur LCP. Trois jours, c’est un milliard d’euros. C’est aussi simple que ça.»

A revoir ici, à partir de 20'10 :

Car c’est bien là l’enjeu : en passant à trois jours de carence, l’Etat économiserait de l’argent. D’où la consternation de Christian Jacob, mercredi, au lendemain du vote de l’Assemblée : «Supprimer ce jour de carence, c’est 300 millions d’euros de dépenses supplémentaires.»

Ici, à 21' :

DESINTOX. Il faut reconnaître à Christian Jacob une certaine cohérence : ses différents arguments tiennent les uns par rapport aux autres. Le seul petit problème, c’est qu’ils reposent sur d’énormes approximations et même quelques omissions...

Lorsque la droite avait décidé d’instaurer un jour de carence dans la fonction publique, fin 2011, elle avait fait (...)

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