Fin de l'enquête britannique sur le contentieux HP-Autonomy

L'autorité de lutte contre la fraude et la corruption en Grande-Bretagne a annoncé lundi qu'elle ne lancerait aucune procédure à l'issue de son enquête sur la vente de la société britannique de logiciels Autonomy à l'américain Hewlett-Packard en 2011. /Photo d'archives/REUTERS/Stephen Lam

LONDRES (Reuters) - L'autorité de lutte contre la fraude et la corruption (SFO) en Grande-Bretagne a annoncé lundi qu'elle ne lancerait aucune procédure à l'issue de son enquête sur la vente de la société britannique de logiciels Autonomy à l'américain Hewlett-Packard en 2011.

La SFO souligne qu'elle manque d'éléments pour envisager des poursuites. Le dossier est désormais entre les mains des autorités américaines, qui poursuivent leur propre enquête.

En novembre 2012, HP a inscrit dans ses comptes une charge de dépréciations de 8,8 milliards de dollars à la suite de l'achat d'Autonomy pour 11,1 milliards de dollars (9,55 milliards d'euros) un peu plus d'un an auparavant.

Sur le montant de cette charge, 5,5 milliards de dollars tenaient en particulier à des irrégularités comptables destinées à gonfler la valeur de l'entreprise, avait dit HP à l'époque.

Autonomy et ses responsables, dont l'ex-directeur général Michael Lynch, démentent toute malversation.

Ce dernier s'est réjoui de la décision de la SFO tandis que HP a dit qu'il poursuivrait ses efforts pour que "les architectes de la fraude Autonomy assument leurs responsabilités".

(Paul Sandle, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Marc Angrand)