Les Faucheurs volontaires prêts à retourner aux champs

Les Faucheurs volontaires prêts à retourner aux champs

Le collectif des Faucheurs volontaires a indiqué mercredi dans un communiqué être prêt à "retourner dans les champs de maïs au printemps", après la levée lundi par le Conseil d'Etat de la clause de sauvegarde sur le maïs transgénique MON810 de la firme Monsanto. "Les semences OGM risquent d'être commercialisées et vendues au printemps prochain", estime le collectif, pour lequel "il est urgent que le gouvernement rende effectif un nouveau moratoire". La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis mardi que la France allait déposer une nouvelle clause de sauvegarde. Celle-ci sera déposée auprès de l'Union européenne avant la prochaine saison de semis, qui se situe traditionnellement en avril. Course de vitesse Selon le collectif "une course de vitesse est engagée", car "Monsanto et ses amis sont prêts à distribuer dans nos campagnes leurs chimères brevetées et contaminantes et à mettre tout le monde devant le fait accompli". "On veut que le gouvernement prenne une décision rapide pour couper court aux velléités des semenciers à vendre aux agriculteurs qui feraient des stocks", a indiqué à l'AFP Jacky Berrahil, membre des Faucheurs volontaires de la Gironde. "Si une nouvelle clause n'est pas effective rapidement, les approvisionnements vont se faire dans les coopératives", craint-il. Mme Kosciusko-Morizet avait cependant indiqué mardi que "si un agriculteur voulait aujourd'hui commander des semences de Monsanto 810 ce serait à ses risques et périls dans le contexte actuel, le président de la République l'a dit". Déterminés à agir Le Faucheurs volontaires estiment que "la France a la possibilité dès aujourd'hui de déposer un moratoire qui prend en compte les décisions politiques de l'Union européenne, notamment en ce qui concerne la modification des évaluations, quel que soit l'avis de la Commission (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Le lobby industriel ou la face cachée de la «société civile»
Après Fukushima, la France doit-elle renoncer au nucléaire ?
Suivez Libération.fr sur Facebook
Les pays vulnérables vont-ils occuper et bloquer la COP de Durban?
Kyoto et ses avatars au piège de la complexité