Deux femmes décapitées par l’Etat islamique

Elles ont été mises à mort avec leurs maris, accusées de «sorcellerie et magie» par le califat. Et exécutées par décapitation, à Deir el-Zor, en Syrie. «C’est la première fois que l’Observatoire syrien des droits de l’homme [OSDH, ndlr], se basant sur des informations vérifiées, fait état de l’exécution de femmes de telle manière en Syrie», a annoncé le directeur de l’ONG. Accusé de crimes contre l’humanité, le groupe jihadiste s’est acquis une sinistre réputation avec ses exécutions massives, lapidations de femmes soupçonnées d’adultère et morts atroces infligées aux homosexuels. Depuis la proclamation de son «califat» sur les territoires conquis à cheval sur l’Irak et la Syrie, l’Etat islamique a exécuté plus de 3 000 personnes, dont 1 800 civils parmi lesquels 74 enfants, selon l’OSDH. Les jihadistes auraient par ailleurs pénétré mardi dans la ville syrienne de Tall Abyad, à la frontière avec la Turquie, et pris le contrôle d’un quartier, deux semaines après en avoir été chassés par les combattants kurdes.

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