Décès d'un étudiant des Arts et métiers blessé à une soirée de l'école

Le jeune homme de 22 ans était dans le coma depuis trois jours, après une altercation avec un jeune homme extérieur à l'établissement, activement recherché.

Un étudiant de l’Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers (Ensam) de Paris, dans le coma depuis samedi après une bagarre lors d’une fête de l’Ensam à Châlons-en-Champagne, est décédé mardi matin des suites de ses blessures, selon une source judiciaire.

L’élève ingénieur parisien âgé de 22 ans, qui participait dans la nuit de vendredi à samedi à la fête de l’Ensam de Châlons-en-Champagne où il avait effectué une partie de ses études, avait été violemment frappé par un étudiant extérieur à l’école d’ingénieur, «probablement à propos d’un différend amoureux», a-t-on précisé au parquet de Châlons-en-Champagne. Admis dans le coma au CHU de Reims, l’étudiant est décédé mardi matin vers 8h30 des suites de ses blessures.

Selon les enquêteurs, une première altercation avait opposé les deux étudiants au cours de la soirée qui réunissait près de 350 élèves dans les locaux de l’Ensam. «Plus tard, l’agresseur présumé a frappé violemment la victime au niveau de la tempe, provoquant un coma et des blessures au cerveau qui lui ont été finalement fatales», a expliqué à l’AFP Christian de Rocquigny, le procureur de Châlons-en-Champagne.

L’agresseur, qui n’est pas encore identifié, a pris la fuite et est activement recherché par les policiers du commissariat de Châlons-en-Champagne, a indiqué le procureur qui pointe «les manquements répétés à la sécurité lors des fêtes de cette école».

En décembre dernier, lors d’un gala de l’Ensam, un jeune homme de 24 ans avait déjà été grièvement blessé à la main par un tesson de bouteille à la suite d’une bagarre avec des élèves ingénieurs.

En décembre 2008, un autre étudiant, Stéphane Kameugne, 24 ans, de nationalité camerounaise, avait disparu après une soirée de gala de l’école où il fêtait son diplôme avec ses camarades de promotion. Son corps qui portait des traces de violences, (...)

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