Pour Copé, la montée du racisme est un écran de fumée du PS

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, à l'Elysée le 7 novembre.

Le président de l'UMP estime que la France n'est pas un pays raciste et assure que seules «l'insécurité, le chômage et les impôts» inquiètent les Français.

Les Français ne sont pas racistes, assure mardi dans Le Parisien Jean-François Copé, accusant le Parti socialiste de tendre un «écran de fumée» en invoquant le «péril raciste» dans la foulée des attaques contre Christiane Taubira.

A la question, «la France devient-elle raciste ?», le président de l’UMP répond «non», dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France. «Nous assistons à des dérapages qui se multiplient, qui viennent souvent d’ailleurs de candidats du FN ou des Le Pen eux-mêmes, ce qui montre que derrière le vernis de la nouvelle extrême droite, il y a toujours les vieilles dérives», accuse-t-il.

«Mais je ne laisserai pas dire que la France ou les Français sont racistes», poursuit Copé. «L’amalgame qui consiste à faire croire qu’il y a un péril raciste en France est insupportable. C’est un écran de fumée de la part du PS», assure-t-il. «Le véritable sujet de préoccupation des Français, c’est l’insécurité, le chômage, les impôts...»

Interrogé sur l’élue UMP de Seine-et-Marne également accusée d’attaques racistes contre la ministre de la justice, Copé insiste sur le fait que la fautive a été «sanctionnée dans l’heure». «Il est normal que nous condamnions avec la plus grande fermeté les attaques racistes contre Christiane Taubira. Cela ne doit pas occulter son échec catastrophique en matière de politique pénale», assène-t-il.

A défaut de reconnaître une montée du racisme en France, Jean-François Copé parle de «tensions communautaires très fortes». «Il faudra un débat empreint de respect et de lucidité sur la question de l’identité et de ces tensions qui opposent ces communautés et qui sont liées à des politiques de l’immigration et de lutte contre la délinquance inefficaces», analyse le patron de l’UMP.

Dans le contexte de la campagne pour les municipales de mars 2014, Jean-François (...)

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