Les cadors de l'UMP évitent le dîner républicain de Borloo

Les cadors de l'UMP évitent le dîner républicain de Borloo

Le menu de cette deuxième édition du dîner de la République (saumon, cuisse de canard confite, fromages et desserts) organisé vendredi soir dans un grand hôtel parisien par le Parti radical valoisien et son président Jean-Louis Borloo n'a pas rameuté les têtes d'affiche de la majorité gouvernementale. Contrairement à la première édition. En 2010, alors que Jean-Louis Borloo venait de quitter le gouvernement depuis trois semaines, le président du Sénat Gérard Larcher, Xavier Bertrand et Henri Guaino s'étaient invités à la table de l'ancien ministre de l'Ecologie donné un temps comme Premier ministrable. Ils avaient posé leur rond de serviette à côté de ceux de Bernard Tapie, Jean-Michel Baylet et Jean-Pierre Chevènement. Seul ministre présent vendredi soir, celui de la Ville, le centriste Maurice Leroy, venu «là sans regret» après le retrait de Jean-Louis Borloo de la course à la présidentielle. «Jean-Louis a fait son analyse. Il avait ses raisons. Il faut être courageux pour se rendre compte que votre courant n'est pas apte à représenter une majorité de Français. Je suis là pour dire qu'il faut rassembler au-delà de nos rangs», a expliqué cet ancien proche d'Hervé Morin, candidat Nouveau Centre à la présidence de la République. «Il ne faut pas accepter que la laïcité soit utilisée par certains pour stigmatiser telle culture ou telle religion. Vous voyez à qui je fais allusion: c'est au FN», a lancé en introduction Jean-Louis Borloo, rappelant l'attachement du parti radical à la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Une phrase qui a dû résonner aux oreilles d'un des 600 participants à ce dîner de la République, l'avocat Valéry Le Douguet. Ce dernier, membre du parti Radical était, intervenu lors du premier colloque organisé par le club de réflexion de Marine Le Pen «Idées Nation» sur le thème de la justice aux côtés de Me Gilbert Collard, président du comité de soutien de la candidate (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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