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CAC 40 : Volatil et versatile, l'indice traduit la nervosité des opérateurs
La Bourse de Paris a terminé en nette baisse mardi soir, dans un marché préoccupé par les tensions en Ukraine, où les partisans d’un rattachement à la Russie, dans l’Est du pays, ont refusé de répondre aux injonctions du gouvernement ukrainien.
Au chapitre macroéconomique, les investisseurs ont pris connaissance ce matin de l’indice ZEW du climat des affaires en Allemagne, en baisse pour le quatrième mois d’affilée en avril (à 43,2 points, contre 46,6 en mars et 45 attendus par le consensus).
Par ailleurs, les investisseurs ont du composer avec une hausse plus importante que prévu de l’inflation en mars aux Etats-Unis et une contraction inattendue de l’indice Empire State.
A la clôture, l'indice CAC 40 affichait -0,89% à 4 345 points. L'Oréal a tenu le choc, grimpant de 1,1% après la publication de ses ventes du premier trimestre. Bouygues et Pernod Ricard qui ont eux aussi fait preuve de résistance ont fini à +0,6%.
A l'inverse, les valeurs cycliques et financières ont particulièrement souffert, à l'image d' ArcelorMittal (-3,5%), Société Générale (-2,4%) ou encore Axa (-2,1%). Pour le reste, Alcatel-Lucent a perdu 3%, Schneider a abandonné 2% et Orange 1,7%...
Hors indice phare, Soitec a plongé de plus de 10% après une annonce décevante aux Etats-Unis. Le groupe de semi-conducteurs a annoncé que sa technologie CPV n’avait pas été retenue pour le projet de centrale solaire de la société Tenaska, en Californie.
De l’autre côté de l’Atlantique, les principaux indices sur actions ont poursuivi comme nous l’avions anticipé leur mouvement de rebond technique. Le Dow Jones et le Nasdaq Composite ont respectivement grappillé, à l’issue d’une séance volatile, 0.55% à 16 262 points et 0.29% à 4 034 points. Le S&P 500, baromètre de référence de l’appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, a gagné 0.68% à 1 843 points.
Un point sur les autres classes d’actifs à risque : vers 08h00 ce ...
