Bruxelles dénonce la «théorie du complot» de Varoufákis

Yánis Varoufákis, alors ministre des Finances grec, arrive pour donner une conférence de presse au soir du référendum et à la veille de sa démission, le 5 juillet, à Athènes.

L'ancien ministre des Finances grec affirme que le Secrétariat général aux recettes publiques national, qui détient les numéros fiscaux des contribuables, est contrôlé par la troïka.

L’ex-ministre grec des Finances Yánis Varoufákis est accusé ce mardi par la Commission européenne d’alimenter une «théorie du complot» sur le contrôle des recettes fiscales de la Grèce.

C’était en effet l’une des révélations les plus étonnantes du plan B de Yánis Varoufákis, consistant à mettre en place un système bancaire parallèle en Grèce pour le cas où le pays se retrouverait à court de liquidités : le site web de l’administration fiscale, où les particuliers et les entreprises déclarent leurs impôts, serait indirectement placé sous le contrôle de la troïka (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international, Union européenne).

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Lors de sa conversation téléphonique (désormais publique) avec plusieurs représentants de fonds d’investissement, dix jours après sa démission du gouvernement Tsípras, l’ancien ministre des Finances a ainsi expliqué que le logiciel faisant fonctionner la plateforme fiscale grecque est placé sous la responsabilité du Secrétariat général aux recettes publiques, qui détient les numéros fiscaux des contribuables. Lequel secrétariat, qui fonctionne au sein du ministère des Finances, «est contrôlé entièrement et directement par la troïka», a affirmé Varoufákis. D’où la nécessité, selon lui, de charger un de ses amis d'«aspirer» les données du site pour travailler dessus via un autre logiciel.

Ce mardi, la porte-parole de la Commission européenne, Mina Andreeva, a démenti les propos de Yánis Varoufákis en affirmant que le Secrétariat général aux recettes publiques «est une entité indépendante, qui fait partie du ministère des Finances». «Les allégations selon lesquelles la troïka contrôlait le Secrétariat général aux recettes publiques sont fausses et (...)

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