Bosal-le-Rapide au bord de l’explosion

Coup de sang. Le personnel dénonce les faibles Primes de licenciement.

Situation explosive à l’usine Bosal-le-Rapide de Beine-Nauroy, dans la Marne. En février, le tribunal de commerce de Reims a prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de galeries de toit pour véhicules utilitaires. Résultat : les 58 ex-employés occupent le site du sous-traitant automobile, filiale du groupe néerlandais Bosal.

Depuis l’achoppement de la reprise de leur outil de travail en scop (société ouvrière) - les salariés souhaitaient louer les locaux, mais Bosal a choisi de vendre le site pour 5 millions d’euros -, les employés licenciés se battent pour obtenir des indemnités de licenciement supérieures au minimum légal. En vain. Depuis jeudi, ils menacent d’incendier leur usine pour obtenir de meilleures primes extra-légales. «Nous avons placé des bonbonnes de gaz sur les grilles d’entrée et fabriqué un immense bûcher à l’intérieur des locaux que nous sommes prêts à allumer», précisent les délégués syndicaux CGT. Qui réclament 40 000 euros par personne en sus des indemnités légales, au lieu des 8 000 que leur propose le groupe Bosal. P.B.



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