ALCATEL-LUCENT : Fusion Nokia/Alcatel, un analyste pèse le pour et le contre

NOKIA : L'avertissement d'Ericsson plombe l'action Nokia

Nokia et Alcatel-Lucent ont fini par se rapprocher, mettant fin aux rumeurs qui couraient depuis plusieurs mois. Alors que la spéculation a redoublé d'intensité ces derniers jours, les deux équipementiers sont sortis du bois en dévoilant mercredi un projet de fusion.

Le groupe finlandais a donc proposé de racheter le Français à travers une offre publique d'échange valorisant la cible à 4,27 euros par action, soit une prime de 28% sur la base du prix moyen pondéré des actions de Alcatel sur les trois mois précédents.

La transaction est soumise à l'approbation des actionnaires de Nokia, à la consultation des instances représentatives des salariés, à la réception des approbations des autorités de régulation et autres conditions standards. Elle devrait être finalisée au premier semestre 2016.

Synergies de coûts

Du côté des analystes, on tente de peser le pour et le contre. "Nokia renforce sa présence aux Etats-Unis, notamment auprès des opérateurs AT&T et Verizon, et devient numéro deux mondial avec environ 30% de parts de marché dans les réseaux d'accès radio (RAN), entre le suédois Ericsson (35%) et le chinois Huawei (20%)", souligne aujourd'hui Credit Suisse.

Le courtier met également en avant les synergies de coûts pour le nouvel ensemble, Nokia Corporation, dont le siège sera en Finlande avec une forte présence en France. Selon les deux futurs mariés, elles sont estimées à près d'un milliard d'euros d'ici à 2019, dont environ 900 millions sur les coûts d’exploitation.

Risques d'intégration

Revers de la médaille, une opération de cette ampleur comporte certains risques d'exécution liés à l'intégration, tempère le broker. En effet, Nokia va chercher des compétences qui sortent des réseaux mobiles, son cœur de métier.

Credit Suisse note également que les dernières transactions ...

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