Des agriculteurs franciliens appellent à un blocus de Paris jeudi

Des agriculteurs manifestent sur l'A54 près de Salon-de-Provence, le 22 octobre.

Deux syndicats entendent ainsi protester contre la «surfiscalisation» et demandent la démission du ministre de l'Agriculture.

Des syndicats agricoles d’Ile-de-France, FDSEA et JA, ont appelé lundi leurs adhérents à la «mobilisation générale pour un blocus de Paris» jeudi 21 novembre afin d’exprimer leur «ras-le-bol d’une sur-fiscalisation».

Dans un communiqué, la fédération départementale des Syndicats d’exploitants agricoles d’Ile-de-France (FDSEA) et les Jeunes agriculteurs prévoient «des rassemblements sur tous les axes routiers menant à Paris pour faire entendre la voix d’une agriculture aujourd’hui sacrifiée». Ils protestent contre «un matraquage tous azimuts, des réglementations environnementales toujours plus exigeantes, des contrôles toujours plus nombreux, des contraintes règlementaires de plus en plus fortes» ainsi que les augmentations de TVA et l’écotaxe - suspendue sine die mais que le gouvernement entend maintenir.

«La "FOLL" journée du jeudi 21 novembre n’est plus un avertissement lancé au Ministre de l’agriculture, mais un ultimatum» préviennent-ils en jouant sur le patronyme du ministre Stéphane Le Foll dont ils demandent «la démission pour incompétence notoire». «Ce n’est pas une action du type "bonnets rouges", on reste vraiment sur des revendications agricoles», se défend Damien Greffin, président de la FDSEA Ile-de-France, joint par l’AFP. «On n’appelle pas à la révolution ni à la guerre civile. Pas question de fumer les portiques (de l’écotaxe), mais dans notre situation, on est obligé d’avoir une action dure et probablement impopulaire».

Cette initiative est prise unilatéralement reconnaît-il encore : ainsi «le nord du bassin parisien mobilise le 29 et on recommencera avec eux, mais on ne peut pas ne pas réagir». Le président de la FNSEA Xavier Beulin avait assuré la semaine dernière qu’il ne comptait pas appeler à de nouvelles manifestations. Quant au président des JA, François Thabuis, contacté lundi, il a reconnu (...)

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