Affaire Zeitouni : les suspects seront «jugés en France» (ambassadeur)

Affaire Zeitouni : les suspects seront «jugés en France» (ambassadeur)

Les deux Français soupçonnés d'être impliqués dans un accident de la route mortel en Israël devront être jugés en France, et non en Israël, a déclaré l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, devant des parlementaires israéliens, en réponse à des demandes d'extradition. «Nous pouvons les juger en France si Israël ou la famille de la victime en font la demande. Nous sommes déterminés à ce que justice soit faite dans cette histoire», a affirmé M. Bigot aux journalistes à l'issue d'une réunion de la commission de l'immigration de la Knesset (Parlement). «La justice et la police françaises coopèrent avec leurs homologues israéliennes», a ajouté l'ambassadeur, qui s'est efforcé de détailler la procédure judiciaire française aux parlementaires israéliens. Lee Zeitouni, une Israélienne âgée de 25 ans est morte à Tel Aviv le 16 septembre dernier après avoir été heurtée par un 4X4 dont les deux occupants, deux Français, avaient regagné précipitamment la France dans les heures suivantes, suscitant un tollé en Israël. Le débat, diffusé en direct sur la chaîne parlementaire locale, s'est tenu en hébreu et en anglais avec la participation de huit députés israéliens. Lettre pour Nicolas Sarkozy Le président de cette commission parlementaire, Danny Danon, a remis à M. Bigot une lettre pour le président français Nicolas Sarkozy lui demandant de «remettre les meurtriers aux mains de la justice israélienne». «Les actes criminels et méprisables des meurtriers de Lee Zeitouni exigent une réponse ferme et immédiate du gouvernement français, laquelle démontrera que la justice n'a pas de frontières», a insisté M. Danon, député du Likoud (droite, au pouvoir). Mais le diplomate français a expliqué à la commission israélienne que cette demande ne saurait aboutir car «depuis 2004 la loi française n'autorise pas l'extradition de ses citoyens vers des pays ne faisant pas partie de l'Union européenne». «Je comprends (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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