2017 dans le viseur de Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon à Villejuif, le 5 juillet 2015.

Ce dimanche, au congrès du Parti de gauche à Villejuif (Val-de-Marne), en plein référendum grec, le président du mouvement n'a pas caché son objectif : l'Elysée.

Au programme du congrès du PG, trois jours de débats pour discuter et voter des orientations du parti dans la perspective des régionales et de la présidentielle 2017. Actualité oblige. Ce sont les questions de l’Europe et de l’euro qui ont dominé les débats. La Grèce est dans toutes les têtes. Dimanche matin, avant le discours de clôture de Jean-Luc Mélenchon, Jorge Lago, responsable de la section internationale de Podemos et Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire tunisien, sont montés sur l’estrade pour donner des nouvelles de la «lutte» au pays. Entre chaque parole forte, les 550 délégués réunis dans la salle des congrès, se lèvent, le poing en l’air. Le mot résistance tourne en boucle entre les deux rives de la Méditerranée. Quelques drapeaux grecs flottent dans la salle.

Pierre Laurent, le patron du PCF, était, lui aussi, dans les parages. Il a serré quelques pognes avant de s’éclipser. Il n’a pas assisté au discours de Jean-Luc Mélenchon. Les relations entre les communistes et le PG ne sont pas au top. Pierre Laurent vient de faire un virage à 180 degrés, se déclarant candidat pour mener une liste en Ile-de-France après avoir expliqué le contraire quelques semaines plus tôt. Le Front de gauche tangue.

«Guerre contre les peuples»

Il est midi. Jean-Luc Mélenchon déboule. Quelques heures avant le résultat du référendum en Grèce, il passe par Athènes. Très offensif, le député européen dénonce une «Union européenne capable de poser des actes de guerre contre les peuples qui résistent aux traités budgétaires. Ce qui est fait contre la Grèce est un coup d’Etat financier». La troïka, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, la chancelière Angela Merkel, François Hollande : le cofondateur du PG tape sur tout le monde. Selon lui, il n’y a pas de doute, la crise en Grèce «a été (...)

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