Piqûre de veuve noire : des chercheurs trouvent enfin un antidote

Sa piqûre est rarement mortelle, mais elle est tout de même puissante et particulièrement redoutée. La veuve noire européenne, ou Latrodectus tredecimguttatus, habite la région méditerranéenne, même si récemment, en raison du changement climatique, elle a élargi son habitat. Aujourd'hui, la seule solution contre les effets les plus graves liés à sa morsure est de se procurer des anticorps dérivés du cheval. Mais cela peut avoir des effets secondaires néfastes. Une équipe de chercheurs allemands vient cependant de trouver un antidote qui semble mieux adapté aux humains.

L'élargissement de sa zone de répartition a sans nul doute ravivé l'intérêt autour de cette araignée, qui reste sans doute la plus dangereuse en France. Sa piqûre, très douloureuse, peut en effet avoir des conséquences graves : le venin d'une veuve noire contient une neurotoxine appelée alpha-latrotoxine, qui attaque le système nerveux et provoque aussi une hypertension, des maux de tête et des nausées. Selon Libération, voici ce qui attend la victime de cette petite araignée noire : tout d'abord, "un malaise accompagné d’une sudation intense", puis, "le cœur s’emballe, la douleur irradie, accompagnée d’une sensation de mort imminente", et enfin, le malade peut souffrir "d'érections incontrôlables".

Les anticorps qui existent aujourd'hui sont produits grâce à des chevaux que l'on immunise et que l'on saigne pour cette raison. Pour favoriser le bien-être animal, mais aussi et surtout pour éviter aux malades qui (...)

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