"S'il méprisait..." : une profileuse se livre sur ses moments passés avec Michel Fourniret

C’est l’un des tueurs en série les plus célèbres de l’histoire judiciaire française. Entre 1987 et 2003, Michel Fourniret a commis au moins huit assassinats de jeunes femmes. Des crimes d’une extrême barbarie qui laissent une trace dans les mémoires, notamment dans celles de ceux qui ont eu le malheur de croiser sa route. Marie-Laure Brunel-Dupin, lieutenante-colonelle de gendarmerie et pionnière en France de la crimino-psychologie, fait partie de ceux-là. Invitée d’Audrey Crespo-Mara dans l’émission Sept à Huit ce dimanche 23 juin, la profileuse est revenue sur sa rencontre avec l’Ogre des Ardennes. Un face à face qui remonte au milieu des années 2000, à l’époque où Fourniret était incarcéré en Belgique avant son extradition en France.

"C'était intéressant pour apprendre à le connaître"

"En Belgique, il y avait la possibilité de retourner le voir tous les jours en prison pour lui poser des questions, a expliqué la spécialiste en criminologie dans "le portrait de la semaine", donc c'était intéressant pour apprendre à le connaître, pour voir ses réactions et voir ce goût du challenge qu'il avait à avoir toujours des enquêteurs à sa hauteur, qu'il mérite." Pourtant habituée à se retrouver face à ce genre de criminels, ayant également discuté avec Patrice Alègre et Jacques Rançon, Marie-Laure se souvient avoir été bouleversée par l’imperméabilité de Fourniret. "S'il méprisait l'enquêteur, il ne donnait rien", (...)

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