Radioastronomie : voici le radiotélescope millimétrique le plus puissant de l’hémisphère Nord

En matière d'observation astronomique, la France n'a pas vraiment de raisons de pavoiser : les principaux télescopes terrestres de la planète sont tous installés hors de ses frontières, qu'il s'agisse du Very Large Telescope (VLT) au Chili, du télescope Keck à Hawaii ou encore du radiotélescope Fast dans le sud de la Chine. Mais ça, c'était avant. Avant le 30 septembre dernier, jour de l'inauguration des douze antennes du radiotélescope Noema, au sommet du plateau de Bure, dans le massif alpin du Dévoluy (Hautes-Alpes). Noema, mélodieux acronyme d'une appellation obscure : NOrthern Extended Millimeter Array. La traduction littérale aurait peu de sens pour le profane. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'avec Noema, la France vient de se doter du plus puissant radiotélescope millimétrique de l'hémisphère nord.

Ceux-là scrutent le ciel dans le domaine des longueurs d'onde visibles, de l'ultraviolet proche et de l'infrarouge proche. Dans cette catégorie, on compte le VLT du Chili, un certain nombre d'autres instruments terrestres, mais aussi le télescope spatial Hubble et son fameux successeur, le James-Webb Space Telescope, qui, tous deux, orbitent autour de notre planète.

Basés à terre, ces engins explorent l'univers dans une autre gamme d'ondes, celle des ondes radio. Ils accèdent ainsi à un niveau de détails que les télescopes optiques ne peuvent atteindre. "Les paraboles de Noema sont capables d'analyser la composition chimique d'objets cosmiques proches, comme les comètes, par (...)

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