Émeutes à Baltimore : «il n’y a aucune excuse» selon Obama

Barack Obama le 1er août 2014.

Le président américain a condamné les violences qui embrassent depuis lundi la ville de Baltimore, après les funérailles d’un jeune Noir, décédé après son interpellation par la police.

«Aucune excuse» : Barack Obama a condamné mardi les violences à Baltimore, ville de la côte Est des Etats-Unis toujours quadrillée par des militaires et où les tensions restent fortes. Le président américain a tout de même admis que ces émeutes étaient révélatrices d’une fracture entre la jeunesse Afro-américaine et la police.

«Nous avons vu trop d’exemples d’interactions entre la police et (...) des gens, surtout des Afro-américains, souvent pauvres, qui soulèvent des questions troublantes», a déclaré M. Obama, en reconnaissant que les Etats-Unis étaient confrontés à une crise latente avec la police, notamment dans ses relations avec les Noirs.

Premier président noir des Etats-Unis, il a exhorté la police et la communauté noire américaines à «l’introspection» après plusieurs faits divers où des jeunes Noirs non armés ont été tués par des policiers blancs, qui avaient provoqué des manifestations virant parfois aux émeutes.

De violentes émeutes ont éclaté dans la ville lundi après l’inhumation d’un jeune homme noir, Freddie Gray, 25 ans, mort quelques jours plus tôt dans des circonstances encore inexpliquées alors qu’il avait été arrêté par la police.

Une enquête a été ouverte mais de nombreux habitants de la ville estiment qu’il ne s’agit que du dernier exemple en date des brutalités policières auxquelles ils sont régulièrement confrontés. Des centaines de militaires de la Garde nationale lourdement armés et de policiers sillonnaient mardi les rues de cette ville de 620.000 habitants, promettant d’y ramener l’ordre.

Des manifestants s’étaient de nouveau rassemblés dans la rue mardi à la mi-journée. Une vingtaine de policiers ont été blessés depuis le début des incidents et environ 235 personnes ont été arrêtées. La mairie a prévu l’instauration d’un couvre-feu à partir de mardi 22H00 (...)

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