Les écologistes misent sur l'Europe, un «sport de combat»

A Toulouse, les listes Europe-Ecologie, José Bové en tête, ont donné mardi soir le coup d'envoi de la campagne des européennes. Avec une nouvelle position à assumer: hors du gouvernement.

En douceur. Comme en 2009, les écologistes ont lancé à Toulouse leur campagne européenne. Il y a cinq ans ils avaient eu le champ libre pour attaquer pied au plancher, en formule «Europe Ecologie» et Daniel Cohn-Bendit en leader d’opinion une élection qui les avaient menées à un record de 16% - plus de 20% en Ile-de-France - à quelques voix des socialistes. «Il n’y avait pas eu de remaniement ministériel et c’était la seule échéance de l’année», fait remarquer l’eurodéputée Sandrine Bélier, candidate à nouveau dans l’Est.

Ce mardi soir, salle du Bikini, «Dany» n’est présent qu’en vidéo - bazardé «Président de l’UE» en 2024 - une grande partie de la presse nationale est restée coincée à Paris écouter le discours de politique générale de Manuel Valls et les dirigeants d’Europe Ecologie – Les Verts (EE-LV) doivent s’expliquer sur leur choix de quitter le gouvernement et celui de leurs députés… de voter la confiance à Manuel Valls. Les écologistes et les européennes de 2014, ou l’extrême difficulté de rééditer un exploit le 25 mai.

«Un mois et demi, c’est court»

Qu’importe… La formule est la même qu’en 2009. La musique de fin de meeting a été gardée. La liste s’appelle encore «Europe-Ecologie» - disparu «Les Verts» sur les tracts. L’objectif reste ce «10 + X» inventé par Cohn-Bendit. Et la ligne n’a pas changé: «Parler d’Europe». «On va se battre pour que la campagne ne soit pas nationalisée», annonce Pascal Durand. L’ex-chef du parti et tête de liste Ile-de-France pour cette élection s’en remet à la mémoire des écologistes: «En 2009, comme directeur de campagne, j’avais interdit que le mot "Sarkozy" soit dans les tracts». A l’époque, quelques mois après la crise des subprimes, toute l’opposition – François Bayrou compris – avait de la critique de nouveau président une (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Les principaux extraits de la déclaration de politique générale de Manuel Valls
Face à Valls, la droite de l'hémicycle en surchauffe
Valls : service minimum sur l'énergie
Manuel Valls : «Je n'ai pas d'adversaire à gauche»
Suppression des conseils départementaux : «Un discours jacobin, pas décentralisateur»