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Dans les écoles marseillaises insalubres, les agents municipaux mettent le turbo

Une salle de classe de l'école Perrin, dans le 15e arrondissement de Marseille, début février.

Plusieurs enseignants des écoles citées dans la presse rapportent que des petits travaux, réclamés depuis des mois, ont été faits cette semaine, alors qu'un conseil municipal se tient lundi.

Une agitation toute particulière règne depuis quelques jours dans plusieurs écoles marseillaises, alors que le gouvernement a saisi jeudi le préfet et le recteur pour faire une évaluation précise de l’état des bâtiments scolaires. Soudainement, après de multiples relances restées lettre morte et des mois d’attente, plusieurs travaux et livraisons en suspens ont été réalisés dans des établissements de la ville.

Hasard de calendrier, cette accélération est intervenue juste après la parution, mardi, du dossier de Libération consacré à l’état parfois calamiteux des écoles publiques marseillaises, du ressort de la municipalité et dénoncé depuis des années par les profs et les parents d’élèves. Autre hasard, c’est principalement dans les écoles prises pour exemple dans les articles, ainsi que dans d’autres pointées par nos confrères, que les employés municipaux sont intervenus.

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A l’école Ruffi (IIIe), à l’étroit dans des préfabriqués «temporaires» depuis 2002, la directrice raconte: «deux agents municipaux sont arrivés mardi matin, à ma disposition pour faire tous les petits travaux que je réclame depuis la rentrée, et c’est pas faute d’envoyer des mails de realnce tous les quinze jours…» Elle énumère, enjouée : ces néons changés dans quatre classes, une table attendue depuis un an enfin livrée, un banc à nouveau sur pied, deux étagères fixées et une chasse d’eau réparée. A la maternelle Saint-André Barnier (XVe), le chef des travaux, injoignable depuis les vacances de la Toussaint, a débarqué mercredi matin. Et un électricien était à pied d’oeuvre, le jeudi, pour installer un interphone attendu depuis septembre ainsi que quelques prises. Deux portails ont aussi été réparés à l’école maternelle Bouge (XIIIe). L’un était (...)

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