Zone de libre-échange avec l'UE : Alger à reculons

Le 21 septembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait annoncé devant les médias qu’Alger allait « revoir le calendrier » du démantèlement tarifaire accompagnant le mécanisme de la ZLE.
Le 21 septembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait annoncé devant les médias qu’Alger allait « revoir le calendrier » du démantèlement tarifaire accompagnant le mécanisme de la ZLE.

L'Algérie a demandé le report de l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange avec l'Union européenne (ZLE) qui devait être effective le 1er septembre 2020. Le 21 septembre dernier, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé devant les médias qu'Alger allait « revoir le calendrier » du démantèlement tarifaire accompagnant le mécanisme de la ZLE. Selon le chef de l'État, l'Union européenne est « d'accord concernant cette révision à laquelle s'attellent des économistes », tout en affirmant que l'Algérie ne pouvait pas « renoncer à l'accord d'association avec l'Union européenne, un partenaire auquel nous sommes attachés ». Deux semaines auparavant, un porte-parole de la Commission européenne avait confié à l'AFP qu'Alger avait demandé « oralement » à l'UE de reporter l'achèvement de la zone de libre-échange.

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Alger veut « revoir » l'accord

Selon ce porte-parole de la Commission, « les dernières données disponibles confirment que les autorités algériennes n'ont pas démantelé » les derniers droits de douane prévus, « ce qui aurait dû être fait avant le 1er septembre 2020 », rapporte encore l'AFP. « Si cela se confirmait, cela constituerait une violation de l'accord. Toute révision de l'accord devrait faire l'objet d'une décision mutuelle au sein du Conseil d'association UE-Algérie. »

Début août, le président algérien avait demandé à son ministre du Commerce de « procéder à une évaluation du dossier [...] Lire la suite