Zone interdite (M6) - Cadmium : enquête sur ce poison insoupçonné dans nos assiettes
Kézako ?
Ce métal lourd est tout sauf un composant alimentaire. Comme notre organisme est dans l’incapacité de l’éliminer, il est stocké dans les reins ou le foie. Il peut provoquer des maladies neurologiques, comme le saturnisme, et des cancers ou agir comme un perturbateur endocrinien. En France, 47 % des adultes et 18 % des enfants présentent un taux de cadmium supérieur au seuil recommandé par l’Anses, selon Santé Publique France, faisant de l’Hexagone le pays occidental le plus touché.
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Où le trouve-t-on ?
Dans les pains, les céréales, les pâtes, les fruits, les légumes, les végétaux… Son origine ? La pollution des sites et des sols, du fait de l’essor industriel depuis la fin du XIXe siècle. Il est aussi présent dans le phosphate contenu dans les engrais épandus dans les champs pour améliorer le rendement des sols. Le problème est que les fabricants d’engrais achètent le phosphate au Maroc, où la teneur en cadmium est plus haute qu’en Floride ou en Arabie saoudite, pays avec lequel un accord de libre-échange a été signé, qui leur fait économiser 40 euros de frais de douanes par tonne importée.
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Comment s’en débarrasser ?
En privilégiant les aliments bio et les produits riches en fibres, qui diminuent l’absorption du cadmium par l’intestin. Le fer, que l’on trouve dans la viande rouge, le poisson, les légumineuses et tous types de noix, permettrait aussi de limiter le stockage du cadmium dans le corps. Il faudrait surtout que l’État s’empare sérieusement du sujet, réduise les taux de cadmium a...
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